Mardi

11 MAI 2021

19 h 45 – 21 h 45
Salle de musique / avenue Léopold-Robert 27, La Chaux-de-Fonds

Debussy in Resonance

Joanna Goodale
piano-gongs-bols

Concert YouTube-crowdfunding du 13 mars

Concert live (30min) de la pianiste franco-suisse Joanna Goodale sur Youtube. Elle y présente son 2e album en hommage à Debussy, financé en partie grâce à un crowdfunding WeMakeIt 

L’enregistrement aura lieu à la Salle de musique de La Chaux-de-Fonds, en collaboration avec la RTS et My Big Geneva, avec le soutien de la Fondation Tempo et de nos fidèles partenaires.

« La musique est un art libre, un art jaillissant, un art de plein air, un art à la mesure des éléments, du vent, du ciel et de la mer! »

Claude Debussy, 1901

Debussy a réinventé le langage et le temps musical en s’inspirant librement de la Nature et des musiques d’Extrême-Orient. C’est dans la continuité de cette démarche que Joanna Goodale propose des créations mêlant le piano aux gongs et bols chantants, selon une trajectoire narrative au fil de l’eau.

Debussy in Resonance est une invitation à ressentir la Nature à travers l’univers de Debussy et les sonorités d’Asie, plongeant l’auditeur dans un éveil des sens, où la musique, l’imaginaire et les éléments ne font qu’un.

Programme du concert du 11 mai

Goodale
Opening bols & gongs

Debussy
Clair de Lune – Suite bergamasque

Goodale
In the Ocean piano & gongs

Debussy
La Cathédrale Engloutie – Préludes
Reflets dans l’eau – Images I
The snow is dancing – Children’s Corner

Goodale
After the Snow piano & bols & e-bows

Debussy
Jardins sous la Pluie – Estampes
Et la lune descend sur le temple qui fut – Images II

Goodale
In the Temple piano & gongs & bols

Debussy
Pagodes – Estampes

Goodale
In Resonance piano & gongs & bols & e-bows

Les créations de Joanna Goodale sont inspirées du langage musical de Debussy et des musiques sacrées d’Extrême-Orient avec l’utilisation de bols tibétains, de gongs chinois et d’effets mécaniques sur les cordes du piano (e-bow, patafix, percussion). L’idée de réunir le piano et les percussions d’Asie a été inspirée dans un premier temps par les musiques d’Alain Kremski, pianiste et compositeur.

Ces créations se trouvent à la croisée des cultures et des courants musicaux, entre tradition et recherche contemporaine. Ceux sont plus exactement des “comprovisations” où Joanna Goodale improvise à l’intérieur d’une structure plus ou moins définie et selon une narration qui s’insère dans le fil du programme:

Opening le silence s’habille de sons – écho d’un rituel

In the Ocean chants des baleines – profondeurs – mouvements de surface – écosystèmes fragilisés

After the Snow blanc sans fin – pas dans la neige – réveil des oiseaux – rayons de soleil – l’eau solide devient liquide – orage avant la pluie

In the Temple souvenir ressuscité – temple vivant – rituel – contemplation

In Resonance empreintes – mémoire cellulaire – eaux intérieure

@ Marco Borggreve

Mardi

7 JUL 2020,
19h45

Concert initialement prévu le 9 mai 2020.

19 h 45 – 21 h 45
Salle de musique / avenue Léopold-Robert 27, La Chaux-de-Fonds

Quatuor Arod

Jordan Victoria, violon
Alexandre Vu, violon
Tanguy Parisot, alto
Samy Rachid, violoncelle

« Va-t’en – Ah va-t’en loin de moi squelette cruel je suis encore jeune, laisse-moi ne me touches pas, chère mort. Donne-moi ta main, toi belle et tendre je viens en ami non pour te punir. Sois courageuse, je ne suis pas cruelle. Tu dormiras apaisée dans mes bras. »

Schubert

Quatuor n°4 en do majeur

Schubert

Quatuor n°12 en do mineur D 703

Schubert

La Jeune Fille et la Mort
Quatuor n°14 en ré mineur D 810

Vouloir comprendre Schubert, son lyrisme si particulier, mélange de candeur et de visions sombres, c’est commencer par s’immerger dans son univers matriciel : le lied romantique. Schubert donnera ce conseil : « A écouter en hiver, mais dans mes lieder, le printemps avec toutes ses fleurs est déjà présent ».

Cette dualité entre cendres et braises imprègne le monde poétique dans lequel Schubert vivait sa vraie vie. Au travers des textes populaires, mais surtout de poèmes de petits poètes (car à part Heine, et si peu Goethe, les grands poètes ont toujours rendu impuissants les musiciens), Schubert vit par procuration des vies et des amours à la dérive : lune blafarde, neige et hiver, ruisseau-tombeau, forêts blêmes, jeunes filles qui trahissent, sommeil et mort.

L’inspiration de Schubert est une errance dans ces mots qui le touchaient plus profond que les larmes, aussi le thème de la mort consolatrice était constant chez lui. Il pleuvait de la mort partout dans sa vie, et entre les deuils et ses œuvres mort-nées, Schubert s’était fait une philosophie douce et résignée sur le monde. D’autant plus que l’époque elle-même mélodramatique et morbide, était très portée sur la présence de la mort et son apprivoisement par la consolation. Le Quatuor à cordes en ré mineur a été achevé en mars 1824, en même temps que le Quatuor n° 13 en la mineur Rosamunde et que l’Octuor. Ces quatuors ont été portés ensemble après une grande période de doute et de stérilité.

Pianiste, mais aussi altiste Schubert aimait faire de la musique ensemble. La musique de chambre sera sa demeure. Schubert très tôt fit des quatuors, au moins cinq en 1813. Puis deux autres en 1814 et dans les années 1815-1816. Mais pendant plus de huit ans, de 1816 à 1824, il ne composera aucun quatuor. Il était ailleurs, immergé dans le foisonnement des lieder qui jaillissaient de lui sans retenue. Des projets avortés d’opéra lui prenaient aussi du temps.
Le retour à cette forme noble et austère qu’est le quatuor à cordes advint par le rappel à la fragilité de l’existence qui le frappa en 1824. À peine remis d’une très grave maladie vénérienne, comme par une promesse intérieure il se remit à la forme du quatuor, mais aussi à l’écriture de danses et de variations. Comme si la vie revenait.

Il voulait aussi aller vers des formes « supérieures », la symphonie : « J’ai composé deux quatuors… et je veux encore écrire car c’est seulement de cette façon que je pourrai me frayer un chemin vers la grande symphonie ». Mais ces quatuors presque jumeaux, Rosamunde et La Jeune fille et la Mort, sont encore du chant, du dépassement du chant. Ce quatuor n°14 ne sera exécuté en privé que deux ans plus tard, en 1826, et ne pourra jamais être publié du vivant de Schubert. La tonalité d’ensemble de ce quatuor est bâtie sur celle du lied « der Tod und das Mädchen » composé en février 1817, dont voici le texte de Matthias Claudius :

Va-t’en – Ah va-t’en loin de moi squelette cruel je suis encore jeune, laisse-moi ne me touches pas, chère mort. Donne-moi ta main, toi belle et tendre Je viens en ami non pour te punir Sois courageuse, je ne suis pas cruelle Tu dormiras apaisée dans mes bras.

Trio Wanderer Vincent Coq, piano Jean-Marc Phillips-Varjabédian, violon Raphaël Pidoux, violoncelle & Pascal Moraguès, clarinette

Dimanche

16 FÉV 2020

17 h 00 – 19 h 00

Salle de musique / avenue Léopold-Robert 27, La Chaux-de-Fond

Trio Wanderer
& Pascal Moraguès, clarinette

Vincent Coq, piano
Jean-Marc Phillips-Varjabédian, violon
Raphaël Pidoux, violoncelle
Pascal Moraguès, clarinette

Beethoven
Trio op. 11 pour clarinette, violoncelle et piano

Beethoven
« Trio des Esprits » pour violon, violoncelle et piano

Bartok
Contrastes, pour clarinette, violon et piano

Hindemith
Quatuor pour clarinette, violon, violoncelle et piano

Il y a 250 ans, en décembre 1770, naissait Ludwig van Beethoven. Sa musique allait toucher le coeur des humains. La postérité lui a donné une dimension universelle.

La première partie du concert rend hommage à la grandeur du musicien, de l’homme, non pas au sens égocentrique du terme, mais dans ce qu’il peut contenir d’universalité, d’humanité, de cœur, d’esprit et de paix.

 

16 h 00 – 16 h 30 : avant-concert
Salle de musique / avenue Léopold-Robert 27, La Chaux-de-Fonds

Elèves du Conservatoire de musique neuchâtelois

Entrée libre !

Programme communiqué samedi 15 février à l’issue du Cours public d’interprétation, sur notre page Actualité relayée par notre page Facebook

Samedi

15 FÉV 2020

14h30 à 20h (accueil à 14h20)
Salle de musique / avenue Léopold-Robert 27, La Chaux-de-Fonds

Cours public d’interprétation par Pascal Moraguès aux élèves de clarinettes du Conservatoire de musique neuchâtelois-CMNE

Entrée libre !

Découvrez la liste des participants et des participantes en page 2 du programme du week-end.

En collaboration avec le Conservatoire de musique neuchâtelois.

Les Arts Florissants William Christie, direction musicale et clavecin Emmanuelle de Negri, soprano Thomas Dolié, baryton

jeudi

30 JAN 2020

19 h 30 – 21 h 30
Salle de musique / avenue Léopold-Robert 27, La Chaux-de-Fonds

Les Arts Florissants
William Christie, direction musicale et clavecin

Emmanuelle de Negri, soprano
Thomas Dolié, baryton

Instrumentistes des Arts Florissants :
Violons : Emmanuel Resche, Théotime Langlois de Swarte
Viole de gambe : Juliette Guignard
Flûte traversière : Serge Saitta
Théorbe : Clément Latour

Emmanuel Resche-Caserta joue sur un violon de Francesco Ruggeri prêté par la Fondation Jumpstart Jr (Amsterdam)

Les Arts Florissants redonnent vie à l’une des plus brillants salons du Grand Siècle, un Salon constitué d’artistes et d’intellectuels rassemblés par l’une des femmes les plus puissante de son temps, la Duchesse du Maine dans son Château de Sceaux. Voltaire, D’Alembert, Montesquieu ou Marivaux étaient tous des visiteurs réguliers, ainsi que des compositeurs bien connus de l’époque, comme Clérambault, Bernier et Mouret ; tous ont écrit de nombreuses œuvres qui lui étaient dédiées ou qui s’inspiraient d’elle. Et comme la Duchesse était insomniaque, les soirées étaient longues…

« Le Salon de la Duchesse »
sélection de Cantates séculaires

Nicolas Bernier (1664-1734)

Duo extrait de la Cantate « Europe et Jupiter »

(Cantates, Livre IV, 1739)

Jean-Joseph Mouret (1682-1738)

Premier concert, extraits :

Ouverture – Venissienne – Air – Rondeau – Sarabande – Tambourins I et II

(Concert de chambre pour les violons, flûtes, et hautbois (…), s.d.)

Louis-Nicolas Clérambault (1676-1749)

L’Amour piqué par une abeille

(Cantates, Livre I, 1710)

Jean-Joseph Mouret

Prens la pinte Claudeine

Du Dieu du vin quand tu chantes la gloire
Buvons Enyvrons nous tous deux

(III° Livre d’airs sérieux et à boire, 1727)

Nicolas Bernier

L’Amour vainqueur

(Cantates, Livre VI, s.d.)


Jean-Joseph Mouret

Premier concert, extraits :

Chaconne (coupure de mesure 89 à mesure. 124)

(Concert de chambre pour les violons, flûtes, et hautbois (…), s.d.)

Nicolas Bernier

Diane et Endimion
(
Cantates, Livre II, s.d.)

18 h 15 – 18 h 45 : avant-concert
Conservatoire de musique neuchâtelois, Salle Faller, La Chaux-de-Fonds

Elèves du Collège musical de la Ville de La Chaux-de-Fonds

Entrée libre

Jana Willi et Malika Naula, flûtes à bec, classe de Danièle Golan.

Avec la collaboration de Miriam Lubin clavecin et Marion Bélisle violoncelle

Marin Marais (1656-1728) de la Suite en mi mineur pour pour deux dessus et continuo : Prélude lentement – Fantaisie – Gavotte – Rondeau – Sarabande en rondeau – Menuet – Caprice lentement – Passacaille

Jacques Martin Hotteterre le Romain (1674-1763) Sonate en trio pour flûtes à bec et basse continue op 3 n°4 en sol mineur : Gravement – Fugue gay – Grave – Gigue

Sources :
Concert 1 – Les Arts Florissant
Concert 2 – Beethoven, opus 11 et 70 : notes rédigées par Richard Wigmore © 2004 / Bartok : Clédesol, cldesol.blogspot.com / Hindemith : francemusique.fr
Concert 3 – Céline Hänni, Centre de culture ABC
Concert 4 – Schubert : espritsnomades.net / Webern : wikipedia et amazon
Concert 5 – Ravel : musicologie.org / Enesco : wikipedia / Ysaÿe : arion-music.com / Prokofiev : hypérion-records.co.uk