20 NOV 2020

Alexandra Dovgan
piano

Alexandra Dovgan est née en 2007 dans une famille de musiciens et a commencé ses études de piano à l’âge de quatre ans et demi. À l’âge de cinq ans, son talent a émergé quand elle a passé les sélections extrêmement compétitives pour rejoindre l’École Académique Centrale de Musique du Conservatoire d’Etat de Moscou, où elle étudie actuellement avec une professeure renommée, Mira Marchenko.

Alexandra est lauréate de cinq concours inter¬nationaux, parmi lesquels Moscou International Vladimir Krainev Piano Competition, Astana Piano Passion International Competition, International Television Contest « Le casse-noisette ». En mai 2018, alors qu’elle n’avait pas encore 11 ans, Alexandra a acquis la renommée mon¬diale en remportant le Grand Prix au Deuxième Concours International de Piano pour Jeunes Pianistes à Moscou créé par Denis Matsuev. Les images de ce concert ont fait le tour du monde sur Medici.TV et sur Youtube, émouvant musiciens et amateurs de piano partout dans le monde.

La jeune pianiste s’est déjà produite dans certaines des salles de concert les plus prestigieuses d’Europe et sous les baguettes de Valery Gergiev, Vladimir Spivakov et Vladimir Fedoseyev. En décembre 2018, sa performance avec Denis Matsuev et Valery Gergiev ouvre le Mariinsky International Piano Festival alors qu’en janvier 2019, elle fait sa première apparition à la Philharmonie de Berlin.

Ses débuts dans la Grande Salle du Concertgebouw à Amsterdam en mai dernier, dans la série Meesterpianisten de Marco Riaskoff, ont reçu une ovation debout et ont été très acclamés par la presse.

En juillet dernier, elle a fait ses débuts au Festival de Salzbourg avec un récital dans la Grande Salle du Mozarteum. Plus tard en novembre, elle a fait ses débuts à Paris avec un récital au Théâtre des Champs Elysées et, en avril, elle sera présente pour la première fois à Tokyo, Osaka et Nagoya. D’autres concerts auront lieu à Rome, Barcelone, Gstaad, Klavierfestival Ruhr, Munich, Saint-Pétersbourg et Moscou.

Une profondeur et une conscience spontanées ainsi qu’un son d’une beauté et d’une précision incroyables sont les caractéristiques qui distinguent le jeu d’Alexandra. Vous ne trouverez aucun élément de spectacle ou de démonstration technique, mais une concentration impressionnante combinée avec la pureté de l’expression et une imagination créative. Elle possède une présence charismatique sur scène et une personnalité distincte.

Loin du piano, Alexandra skie, joue de l’orgue, apprend le ballet, les maths et s’amuse avec son petit frère de 6 ans.

20 FÉV 2021

Mario Brunello
violoncelle piccolo

Mario Brunello est un musicien captivant qui joue avec une liberté expressive rarement atteinte aujourd’hui. Le violon¬celliste italien — comme le soliste, le chambriste et l’innovateur de projets — a été récompensé par Gramophone pour son « grand esprit » et dé¬crit comme « intense et pas¬sionné » The Strad.

Brunello est apparu au grand jour en 1986 en tant que premier et seul Italien à remporter le très convoité Concours International Tchaïkovski à Moscou. Depuis, le jeu sincère de Brunello lui a valu des apparitions avec des chefs de file comme Antonio Pappano, Valery Gergiev, Riccardo Chailly, Ton Koopman, Riccardo Muti, Myung-Whun Chung et Seiji Ozawa, et des concertos avec de nombreux ensembles de renommée mondiale, y compris le London Symphony, le Philadelphia Orchestra, le NHK Symphony Tokyo, le Kioi Sinfonietta, la Filarmonica della Scala et l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia.

En tant que musicien de chambre, Brunello a établi des partenariats fructueux avec Gidon Kremer, Yuri Bashmet, Martha Argerich, Andrea Lucchesini, Giuliano Carmignola, Frank Peter Zimmermann, Isabelle Faust, Maurizio Pollini et le Quatuor Borodin. En tant que créateur et directeur artistique des festivals Arte Sella et I Suoni delle Dolomiti, Brunello a également apporté la musique du plus haut calibre aux sommets des Dolomites.

Parmi les engagements de Brunello pour la saison 2019-2020 citons des concerts à Varsovie avec l’Orchestre Philharmonique de Varsovie, à Moscou avec l’Orchestre Symphonique Tchaïkovski et à Erevan en tant qu’invité du Festival des Classiques Contemporains. Sa collaboration continue avec Kremerata Baltica se poursuit avec des apparitions au Kronberg Festival — avec Gidon Kremer — et une tournée en Amérique du Sud dans le double rôle de soliste et chef d’orchestre. Brunello poursuit également son rôle d’artiste en résidence de la Philharmonie Zuidnederland.

Brunello joue un violoncelle Maggini précieux fabriqué au début des années 1600. Il éprouve cependant de plus en plus d’affection ces dernières années pour le « violoncelle piccolo ». Le violoncelle piccolo — comme son nom l’indique, est une version plus petite du violoncelle. Il partage l’accordage d’un violon, tout en conservant une grande partie de la résonance et de la profondeur du violoncelle. Brunello a exploité tout le potentiel de cet instrument dans des performances révélatrices du répertoire baroque du violon, en se concentrant sur les chefs-d’œuvre de Bach, Vivaldi et Tartini.

Cette saison coïncide avec le 250e anniversaire de Giuseppe Tartini, que Brunello célébrera avec un hommage prolongé au compositeur, dont il interprétera et enregistrera les œuvres seul ainsi qu’en collaboration avec l’Accademia dell’Annunciata.

Son récent enregistrement des Sonates et Partitas de Bach pour violon solo, interprété sur un violoncelle à cordes piccolo, représente à la fois l’accomplissement du rêve artistique de Brunello et une occasion extraordinaire pour le public de découvrir ces œuvres familières d’une manière à la fois pro¬fondément expressive et rafraîchis¬sante, comme une nouvelle expérience sonore. Cet enregistrement inaugure la nouvelle série « Bach Brunello » en collaboration avec le label Arcana. La série complète de trois CD mettra en scène des chefs-d’œuvre de violon sur le violoncelle piccolo.

La discographie très diversifiée de Brunello comprend des enregistrements des œuvres de Bach, Beethoven, Brahms, Schubert, Vivaldi, Haydn, Chopin, Janaček et Sollima. Ses cinq CD sur le label EGEA mettent en vedette ses performances de « The Protecting Veil » de Tavener avec la Kremerata Baltica et son enregistrement primé des Suites pour violoncelle de Bach. Notons aussi la sortie du Triple Concerto de Beethoven sous la baguette de Claudio Abbado, Deustche Grammophon, le Concerto pour violoncelle de Dvořák sous la direction d’Antonio Pappano (EMI), et l’éblouissante vidéo de concert du Concerto pour violoncelle n° 2 de Chostakovich, dirigé par Valery Gergiev dans la Salle Pleyel à Paris.

Fanfare 3D, la fanfare autrement

Géraldine Benza &
Jean-Bernard Vurlod
direction

Depuis février 2020, la Fanfare 3D poursuit sa mission au sein de la Fondation les Perce-Neige. Ses ingrédients ? Une poignée de cuivres, une brassée de percussions, un soupçon de bois, des spectateurs indispen¬sables, de la bonne volonté, une pincée de bonne humeur et un brin de fantaisie qui laisse aller l’élan créateur. Forte d’une quin¬zaine de membres, comptant dans ses rangs des résidants (sic) ainsi que des membres bénévoles extérieurs, son répertoire pré¬sente des musiques dansantes, quelques airs de chansons, des ar¬rangements actuels simples et vivants, qui met¬tent une am¬biance de fête. La Fanfare 3D donne 4 à 5 représentations par an, dans des institu¬tions, des EMS ou lors de manifestations.

Historique

En février 1996, sous l’impulsion de Mme Jocelyne Genoud, éducatrice à l’Unité de Réadaptation de l’Hôpital Psychiatrique Cantonal de Perreux et musicienne, naissait la « Fanfare des UR de Perreux ».

En 2004 la fanfare a été intégrée aux ateliers, rejointe en 2006 par M. Jean-Bernard Vurlod, musicothérapeute en psychiatrie de l’adulte et musicien. En 2009 la fanfare a été intégrée aux Ateliers Astelle du Centre Neuchâtelois de Psychiatrie nouvellement créé et est devenue « Fanfare 3D la fanfare autrement » Outre l’allusion à un chanteur français, les 3D représentent les dimensions musicale, sociale et thérapeutique qui résument la mission de la fanfare.

En 2012 Mme Géraldine Benza, animatrice en gériatrie et musicienne, a rejoint la fanfare, Mme Genoud l’ayant quittée la même année.

En février 2020 la Fanfare 3D a quitté le CNP et a été reprise par la Fondation les Perce-Neige. Elle poursuit sa mission, toujours dirigée par Mme Benza et M. Vurlod.

La charte de la Fondation Les Perce-Neige

Notre mission est d’accompagner la personne
en situation de handicap.

Nous visons à ce qu’elle puisse prendre
pleinement sa place dans la société.

Nous accomplissons notre mission
de manière professionnelle et interdisciplinaire
en mettant l’humain au centre de nos préoccupations.

Nous travaillons avec cohérence,
dans une attitude bienveillante, respectueuse et équilibrée.

Dans un esprit d’entreprise, nous développons
une vision stratégique, ouverte et innovante.

Nous sommes reconnus par nos partenaires
à travers la pertinence de nos actions,
la défense de nos valeurs
et notre engagement militant.

La finalité de nos engagements vise
l’épanouissement et la valorisation de chacun.

Une aventure humaine, un état d’esprit

9 MAR 2021

Ensemble Jupiter

Thomas Dunford,
direction et luth

Lea Desandre,
mezzo-soprano

Sophie Gent,
violon

Théotime Langlois de Swarte,
violon

Sophie de Bardonnèche,
alto

Cyril Poulet,
violoncelle

Myriam Rignol,
viole de gambe

Douglas Balliet,
contrebasse

Keyvan Chemirani,
percussions

clavecin (TBA)

« Nous sommes l’océan, chacun une goutte » Ensemble Jupiter

« Au sein de Jupiter, j’ai souhaité réunir un collectif de musiciens exception¬nels de la nouvelle génération, rencon¬trés au cours de collaborations avec de nombreux ensembles. Chaque artiste invité à rejoindre ce projet est brillant dans la maîtrise de son instrument et certains sont déjà renommés en tant que solistes. La grande liberté que chacun a pu acquérir au fil de ses projets et le choix d’une recherche et d’une compréhension commune de la musique permettront de rendre avec passion, force et émotion les différents répertoires abordés.

La musique ancienne a connu une grande période de redécouverte, grâce à des pionniers tels que William Christie, Philippe Herreweghe, Jordi Savall, avec lesquels j’ai eu la chance de travailler. Il est à présent de notre responsabilité, génération ayant grandi avec cette musique, de continuer à la faire vivre tout en la rendant plus moderne, en montrant à quel point elle peut être accessible et combien elle peut toucher les cœurs.

L’écoute, l’improvisation et l’énergie ainsi qu’une vision globale commune en seront la clef. Toutes nos expériences passées, ainsi que notre travail collectif au sein de Jupiter nous permettront d’acquérir cette grande liberté qui rendra la musique extrêmement vivante et je l’espère, touchante. »

Thomas Dunford directeur artistique

Thomas Dunford
luth

« La technique souple de Thomas Dunford, alliée à sa passion pour le jazz, lui permet de décorer et d’élaborer les textes écrits avec un abandon improvisé, jetant ainsi un nouvel éclairage sur la musique ancienne… Un véritable « Eric Clapton » du luth. » (Kate Bolton, BBC Magazine)

Né à Paris en 1988, Thomas Dunford découvre le luth à l’âge de 9 ans grâce à sa professeure Claire Antonini. Il poursuit ses études au Conservatoire de Paris où il obtient un premier prix à l’unanimité dans la classe de Charles-Edouard Fantin, puis à la Schola Cantorum de Bâle avec Hopkinson Smith. Il participe à de nombreuses masterclasses avec des luthistes tels que Rolf Lislevand, Julian Bream, Eugène Ferré, Paul O’Dette, Pascale Boquet, Benjamin Perrot et Eduardo Eguez.

De 2003 à 2005, Thomas fait ses débuts en jouant le rôle du luthiste dans La Nuit des Rois de Shakespeare sur la scène de la Comédie Française. Depuis, il donne des concerts dans le monde entier : Carnegie Hall et Frick Collection à New York, Wigmore Hall de Londres, Washington Kennedy Center, Vancouver Recital Society, Palau de la Musica à Barcelone, Philharmonies de Paris et Berlin, TAP Poitiers, WDR Cologne, Bozar Bruxelles… Il participe aux grands festivals tels que Saintes, Radio-France Montpellier Occitanie, Ambronay, Leipzig Bachfest, Utrecht, Folles Journées de Nantes et d’autres encore. Il joue aussi en Angleterre, Ecosse, Irlande, Islande, Italie, Espagne, Allemagne, Autriche, Norvège, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Pologne, Hongrie, Roumanie, Estonie, République Tchèque, Danemark, Etats-Unis, Brésil, Colombie, Chili, Mexique, Israël, Chine, Japon et Inde.

Thomas Dunford est régulièrement invité à jouer ou à diriger les ensembles et orchestres : A 2 Violes Esgales, Les Arts Florissants, Academy of Ancient Musik, Akadêmia, Amarillis, Les Ambassadeurs, Arcangelo, La Cappella Mediterranea, Capriccio Stravagante, Le Centre de Musique Baroque de Versailles, La Chapelle Rhénane, Cincinnati Orchestra, Clematis, Collegium Vocale Gent, Le Concert Spirituel, Le Concert d’Astrée, The English Concert, l’Ensemble Baroque de Limoges, La Fenice, Les Folies Françoises, the Irish Baroque Orchestra, Marsyas, Les Musiciens du Louvre, Les Musiciens du Paradis, Les Musiciens de Saint-Julien, Les Ombres, Pierre Robert, Pygmalion, La Sainte Folie Fantastique, Scherzi Musicali, La Serenissima, Les Siècles, the Scottish Chamber Orchestra, La Symphonie du Marais… Il dirige aussi depuis 2017 des productions à Opéra Lafayette à Washington.

En 2018, à l’âge de 30 ans, Thomas Dunford crée son propre ensemble, Jupiter, qui regroupe des musiciens ayant marqué sa carrière et avec lesquels il éprouve le désir de mener une aventure musicale autant qu’amicale, tels que Lea Desandre, Jean Rondeau, Sophie Gent, Théotime Langlois de Swarte, Bruno Philippe, Peter Whelan… Leur premier disque consacré à Vivaldi, multi-récompensé, est sorti chez Alpha en 2019. Parmi leurs prochains projets, citons un programme de Mardrigaux de Monteverdi et « Amazones », un programme de récital franco-italien avec Lea Desandre. Jupiter est d’ores et déjà programmé dans les plus grandes salles d’Europe et des États-Unis : Philharmonie de Paris, Philharmonie de Berlin, Auditorium Radio-France, ElbPhilharmonie Hambourg, Carnegie Hall de New York, Wigmore Hall de Londres, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence…

Précédemment, Thomas Dunford a reçu de nombreuses récompenses pour ses disques solo (chez Alpha) : Lacrimae en 2012, Labirinto d’Amore en 2014 et les Suites de Bach solo en 2018.

Thomas Dunford est attiré par une grande variété de genres musicaux, dont le jazz, et collabore avec des projets de musique de chambre avec les chefs et solistes Paul Agnew, Leonardo Garcia Alarcon, Nicola Benedetti, Keyvan Chemirani, William Christie, Jonathan Cohen, Christophe Coin, Iestyn Davies, Lea Desandre, Isabelle Faust, Bobby McFerrin, Philippe Herreweghe, Monica Huggett, Alexis Kosenko, Francois Lazarévitch, Anne-Sophie von Otter, Trevor Pinnock, Patricia Petibon, Sandrine Piau, Anna Prohaska, Hugo Reyne, Anna Reinhold, Jean Rondeau, Skip Sempé, Jean Tubéry… Il joue notamment au sein de plusieurs duos constitués : avec le claveciniste Jean Rondeau, avec la mezzo-soprano Lea Desandre ou encore avec le contre-ténor Iestyn Davies.

Lea Desandre
mezzo-soprano

« Lea Desandre a apporté vie et beauté à tout ce qu’elle a touché. » New York Times

« Révélation Artiste Lyrique des Victoires de la Musique Classique 2017 », Prix HSBC du Festival d’Aix en Provence et Prix jeune soliste des médias francophones 2018, elle se fait remarquer dès ses 20 ans, par William Christie et intègre son Jardin des Voix 2015. Elle continue son perfectionnement auprès de Sara Mingardo, Valérie Guillorit ou encore Véronique Gens.

Formée durant douze ans à la danse classique, la scène est un réel lieu d’expression pour Lea Desandre. Depuis 2015, chaque saison marque de nouvelles entrées à son répertoire, avec ses premiers rôles travestis et haendeliens tels que Sesto Giulio Cesare et Ruggiero Alcinamais aussi les rôles titres d’Alcione/Marais à l’Opéra Comique (Paris), au Festival d’Aix-en-Provence dans Erismena/Cavalli, ainsi que d’Abel dans La Morte d’Abel/Caldara. Elle est une interprète remarquée de la Messaggiera Orfeo/Monteverdi, Dido dans Dido & Aeneas/Purcell, Annio La Clemenza di Tito/Mozart, Amour Orphée/Gluck-Berlioz, Valetto et Amore Le Couronnement de Poppée/Monteverdi, Vénus Orphée aux Enfers/Offenbach. Sa versatilité musicale l’amène également à se révéler dans un « seul en scène » (pastiche de Rameau) à l’Opéra Comique, ainsi que dans le grand Gala Farinelli du Salzburger Festspiele, aux côtés de Cecilia Bartoli.

Ses concerts et récitals l’amènent à chanter dans le monde entier: Wigmore Hall, Mozarteum Salzburg, Musikverein Wien, Alice Tully Hall (NY), Walts Disney Concert Hall (LA), Harris Theater Chicago, Festival d’Aix en Provence, Théâtre des Champs Elysées, Opéra Royal de Versailles, Philharmonie de Paris, Opéra de Bordeaux, Théâtre du Chatelet, Opéra de Rouen, Opéra de Dijon, Opéra de Lille, Sydney Opera House, Tchaikovsky Concert Hall (Moscow), Theater and der Wien, Shanghai Symphony Hall, KKL Luzern, Teatros del Canal (Madrid) ainsi qu’à l’Opéra-Comique et au Salzburger Festspiele plusieurs années consécutives.

Très attachée à la musique de chambre, elle se produit régulièrement en concert avec Thomas Dunford et l’Ensemble Jupiter.

Lea Desandre est invitée à chanter auprès de chefs et musiciens prestigieux tels que William Christie, Sir John Elliot Gardiner, Marc Minkowski, Raphaël Pichon, Emmanuelle Haïm, Jordi Savall, Thomas Dunford, Jean Rondeau, Christophe Rousset, Laurence Equilbey, Gianluca Capuano, Fabio Biondi, David Stern ou encore Leonardo Garcia Alarcon ; ainsi que de metteur en scènes renommés : Barrie Kosky, Jan Lauwers, Jean-Yves Ruf, Aurélien Bory, Jean Bellorini, Clément Debailleul. A noter dans sa discographie, « Vivaldi » avec l’Ensemble Jupiter (Alpha) 2019, « Haendel Italian Cantatas » avec Sabine Devieilhe et Emmanuelle Haïm/Le Concert d’Astrée (Erato) 2018, « Berenice che fai » (Apartéé) avec Opera Fuoco ou encore « Cities » avec Thibault Cauvin (Sony) 2018.

La saison 2019-20 marque un tournant important pour Lea Desandre. Elle fera ses débuts dans de nombreux rôles emblématiques du répertoire : Rosina dans Il Barbiere di Siviglia/Rossini à l’Opéra de Rouen, Urbain Les Huguenots/Meyerbeer au Grand Théâtre de Genève, Cherubino et Despina dans la trilogie Mozart/Da Ponte à l’Opéra de Bordeaux. Viendront s’ajouter des concerts scéniques : #tellmethetruthaboutlove (pastiche baroque) mis en scène par Robert Carsen et dirigé par William Christie avec Jakub Josef Orlinski à Versailles, Spoleto et NY ; « Magic Mozart » mis en scène par Clément Debailleul, dirigé par Laurence Equilbey à la Seine Musicale; « Venus & Adonis / Blow » à NY et Chicago. Et en concerts : Tournées « Odyssée Baroque » avec Les Arts Florissants, « Vivaldi » et « Chiaroscuro – Monteverdi » avec l’Ensemble Jupiter.

20 MAI 2021

Signum saxophone quartet

Blaž Kemperle,
saxophone soprano

Hayrapet Arakelyan,
saxophone alto

Alan Lužar,
saxophone ténor

Guerino Bellarosa,
saxophone baryton

« Quatre saxophonistes qui secouent la baraque »

« Sont-ils une réincarnation des Beatles ? Quatre musiciens, quatre jeunes gars avec une image de « vilain garçon » et toute la confiance en soi de ces fameux quatre « mop tops », arrivent sur scène, commencent à jouer et mettent le feu aux poudres. Il y a des jeunes filles dans le public – un grand écran comme pour un groupe pop (…) Un mélange de masculinité et de sensibilité caractérise la musique des quatre. Jouant la plupart du temps sans partitions, ils sont librement visibles, debout dans une formation en forme de courbe. Qui regarde qui, et qui avance en tant que voix dirigeante est complètement instinctif et spontané, en ligne avec la logique musicale. Leur prodigieuse perfection devient presque une donnée (…) »

Hamburger Abendblatt (Verena Fischer-Zernin)

Les quatre musiciens Blaž Kemperle, Hayrapet Arakelyan, Alan Lužar et Guerino Bellarosa se sont rencontrés à Cologne où ils ont fondé le quatuor de saxophone SIGNUM en 2006. Les saxophonistes ont étudié à Cologne, Vienne et Amsterdam ; ils ont été influencés et inspirés par le Quatuor Ébène, le Quatuor Artemis et Gabor Takács-Nágy.

Lauréats de concours internationaux dont Lugano et Berlin, SIGNUM joue aujourd’hui dans les salles de concert et dans les festivals de toute l’Europe. En 2013, ils ont fait leurs débuts au Carnegie Hall NY. Le prix Rising Stars 2014/2015 décerné par l’European Concert Hall Organisation (ECHO), a conduit SIGNUM dans des salles de concert prestigieuses comme le Barbican Centre London, Konzerthaus Vienna, Concertgebouw Amsterdam, Palais des Beaux-Arts Brussels, Gulbenkian Lisbon, Festspielhaus Baden-Baden, Philharmonie Luxembourg, Elbphilharmonie Hamburg, Konzerthaus Dortmund, Philharmonie Cologne, entre autres. Récemment, le prestigieux Festival allemand Festspiele Mecklenburg Vorpommern a décerné à SIGNUM le prix du «Meilleur ensemble».

SIGNUM est constamment à la recherche de nouvelles idées, de défis révolutionnaires et de rencontres artistiques intrigantes. Leur joie pure et leur polyvalence expérimentale se reflètent dans leurs programmes extraordinaires ; il faut également entendre les quatre jeunes musiciens dans des formations de quatuor classiques, et comme créateurs d’arrangements communs passionnants, inédits, aux paysages sonores inspirants.

Dans les saisons à venir, SIGNUM se produira avec divers partenaires de musique de chambre, dont Alexej Gerassimez (percussions), Daniel Hope (violon), Tanja Tetzlaff et Matthias Bartolomey (violoncelle), Lukas Geniušas (piano) et Nika Gorič (soprano). Ils ont programmé divers récitals de quatuor et des masterclasses dans des festivals internationaux et des salles prestigieux. Au cours de la prochaine saison, SIGNUM continuera de jouer avec orchestre. Au programme : Philip Glass’es Concerto pour orchestre et quatuor de saxophones, The Rhythm of the Americas de Bob Mintzer et Phantastische Zauberträume de Siegfried Matthus. SIGNUM se soucie aussi profondément du public de demain, et les musiciens ont donc conçu leur propre concert éducatif familial Signum4kids.

« DEBUT » le premier CD du quatuor, avec des œuvres de Grieg, Ravel, Bartók et Chostakovich, est sorti en 2011 et un deuxième CD « BALKANICATION » en décembre 2014. Une nouvelle production discographique est prévue pour 2020.

Alexej Gerassimez
multi-percussionniste

Le percussionniste Alexej Gerassimez, né en 1987 à Essen, en Allemagne, est aussi polyvalent que les instruments avec lesquels il travaille. Son répertoire va du classique au contemporain et au jazz en passant par la musique minimale et l’exécution de ses propres œuvres.

En tant que soliste, Alexej Gerassimez est l’invité d’orchestres de renommée internationale (NDR Radiophilharmonie Hannover, Münchner Philharmoniker, Konzerthausorchester Berlin, SWR Symphonieorchester, Rundfunksinfonieorchester Berlin, etc.) sous la direction de chefs tels que Tan Dun, Kristjan Järvi, Eivind Gullberg Jensen, Jonathan Stockhammer, John Axelrod et Michel Tabachnik.

Le Tonhalle de Düsseldorf a commandé un nouveau concerto pour percussion pour Alexej Gerassimez au compositeur néo-zélandais John Psathas. La première mondiale aura lieu en juin 2020 dans le cadre du « Projet pastoral » mondial, qui a été lancé conjointement avec le Secrétariat des Nations Unies pour le changement climatique à l’occasion des célébrations du 250e anniversaire de Beethoven (BTHVN 2020).

Alexej Gerassimez se produit avec orchestres durant la saison 2019/20 comme soliste invité en Allemagne, en Grèce, en France et en Finlande. Il se montre également un musicien de chambre enthousiaste. Ses partenaires sont les pianistes Arthur et Lucas Jussen et le pianiste de jazz Omer Klein. Avec le quatuor de saxophones SIGNUM, Alexej Gerassimez s’embarquera dans un « voyage à travers l’univers » dans le nouveau programme « Starry Night », à partir de janvier 2020.

Les temps forts de la saison 2018-2019 comprenaient les débuts japonais d’Alexei Gerassimez, le début d’une résidence de trois ans au Konzerthaus Dortmund comme « Junger Wilder » et la participation au programme de parrainage de trois ans de la « stART academy von Bayer Kultur ». Alexej Gerassimez a célébré de grands succès au printemps 2019 avec son nouveau concept de programme « Genesis of Percussion » au Prinzregententheater à Munich, au Konzerthaus Dortmund et au Heidelberger Frühling.

Ses propres compositions se caractérisent par l’exploration des possibilités rythmiques et acoustiques ainsi que par la création de sons individuels et par la joie de franchir les frontières. Par conséquent, Alexej Gerassimez intègre non seulement les instruments habituels de percussion et de mélodie, mais aussi des objets aussi variés que des bouteilles, des disques de frein, des barils ou des hélices de navires. Son premier CD publié par GENUIN, qui comprend également ses propres œuvres, a été accueilli avec enthousiasme par la presse.

Des concerts ont conduit le vainqueur du Concours de Musique ARD en Chine, en Corée du Sud, aux Etats-Unis, en Suisse et aux Pays-Bas, et à des festivals comme le Schleswig-Holstein Musik Festival, le Beethovenfest de Bonn et le Niedersächsische Musiktage. Il est régulièrement invité au Festspiele Mecklenburg-Vorpommern et, à l’été 2017, il a donné plus de 20 concerts comme artiste en résidence.

En janvier 2017, Alexej Gerassimez a participé à l’exploration chorégraphique et musicale de l’espace de Sasha Waltz dans le cadre de la cérémonie d’ouverture de l’Elbphilharmonie à Hambourg. Depuis, il a joué entre autres comme soliste avec le NDR Radio Philharmonic sous la direction de Tan Dun dans la Grande Salle de l’Elbphilharmonie. Il y retournera en juin 2020 avec le quatuor de saxophones SIGNUM.

Depuis novembre 2017, Alexej Gerassimez est professeur de percussion à la Hochschule für Musik und Theater de Munich.

3 JUN 2021

Grigory Sokolov
piano

La beauté expressive et l’honnêteté irrésistible de l’art de Grigory Sokolov reposent sur la nature unique et non reproductible de la musique du moment présent. Les interprétations poétiques du pianiste russe, qui prennent vie avec une intensité mystique, découlent d’une connaissance approfondie des œuvres de son vaste répertoire. Ses programmes de récitals couvrent tout, des transcriptions de polyphonie sacrée médiévale et des œuvres de clavier par Byrd, Couperin, Rameau, Froberger à la musique de Bach, Beethoven, Schubert, Schumann, Chopin, Brahms et des compositions marquantes du XXe siècle par Prokofiev, Ravel, Scriabin, Rachmaninoff, Schoenberg et Stravinsky. Il est largement reconnu parmi les passionnés de piano comme l’un des plus grands pianistes d’aujourd’hui, un artiste universellement admiré pour sa perspicacité visionnaire, sa spontanéité envoûtante et son dévouement sans compromis à la musique.

Grigory Sokolov est né à Leningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg) le 18 avril 1950. Il a commencé à jouer du piano à l’âge de cinq ans et, deux ans plus tard, il a commencé à étudier avec Liya Zelikhman à l’École spéciale centrale du Conservatoire de Leningrad. Il reçut ensuite des leçons de Moisey Khalfin au Conservatoire de Leningrad et donna son premier récital à Leningrad en 1962. Sokolov, prodigieux talent, a été reconnu en 1966 quand, à l’âge de 16 ans, il est devenu le plus jeune musicien à recevoir la médaille d’or au Concours international de piano Tchaïkovski à Moscou. Emil Gilels, président du jury du Concours Tchaïkovski, a ensuite défendu le travail de Sokolov.

Alors que Grigory Sokolov a entrepris de grandes tournées de concert aux États-Unis et au Japon dans les années 1970, son art a évolué et atteint sa maturité loin des projecteurs internationaux. Ses enregistrements en direct de l’époque soviétique ont acquis un statut quasi mythique en Occident, preuve d’un artiste à la fois entièrement individuel, comme aucun autre, pourtant nourri par la richesse de la tradition pianistique russe. Après l’effondrement de l’Union soviétique, Sokolov a commencé à apparaître dans les principales salles de concert et festivals d’Europe. Il a beaucoup joué comme soliste avec des orchestres du plus haut calibre, travaillant entre autres avec le New York Philharmonic, le Royal Concertgebouw Orchestra Amsterdam, la Philharmonia London, le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks et le Munich Philharmonic, avant de décider de se concentrer exclusivement sur les récitals en solo. Sokolov donne environ 70 concerts chaque saison, se plongeant pleinement dans un seul programme et parcourant l’Europe de long en large.

Contrairement à de nombreux pianistes, Sokolov s’intéresse de près au mécanisme et au réglage des instruments qu’il joue. Il passe des heures à explorer leurs caractéristiques physiques, à consulter et à collaborer avec des techniciens du piano pour atteindre ses exigences idéales. « Il faut des heures pour comprendre le piano, parce que chacun a sa propre personnalité et que nous jouons ensemble », explique-t-il. Le partenariat entre l’artiste et l’instrument est d’une importance capitale pour le flux des idées musicales de Sokolov. Épargnant l’utilisation de la pédale de soutien, il évoque tout, des nuances tonales et texturales les plus subtiles aux contrastes sonores les plus audacieux grâce à l’éclat de son doigté. Les critiques attirent régulièrement l’attention sur sa capacité à articuler des voix individuelles dans une texture polyphonique complexe et à projeter des lignes mélodiques transparentes.

L’artiste charismatique qu’est Grigory Sokolov a le pouvoir de cultiver la concentration nécessaire pour que le public puisse contempler même les compositions les plus familières à la lumière de perspectives fraîches. En récital, il attire les auditeurs dans une relation étroite avec la musique, transcendant la superficie des choses et la mise en scène pour révéler une signification spirituelle plus profonde. L’art de Sokolov repose sur les fondements solides de sa personnalité unique et de sa vision individuelle.

En 2014, il a signé un contrat exclusif avec Deutsche Grammophon et un premier album est sorti en janvier 2015, un récital sensationnel enregistré en concert au Festival de Salzbourg 2008. Le contenu du double CD reflète l’ampleur et la profondeur de son répertoire, comprenant deux sonates de Mozart, les 24 Préludes op. 28 de Chopin et des pièces de J.S. Bach, Chopin, Rameau et Scriabin. L’album du récital de Salzbourg de Sokolov a été suivi en janvier 2016 par la sortie d’un deuxième set de deux disques avec des œuvres de Schubert et Beethoven : les Quatre Impromptus D 899 et les trois Klavierstücke D 946 de Schubert, enregistrés en concert à la Philharmonie de Varsovie en 2013, et la Sonate pour piano n° 29 de Beethoven, « Hammerklavier », enregistrée en concert au Festival de Salzbourg 2013. Le troisième album de Sokolov, sorti en mars 2017, présente son choix personnel de deux concertos en concert : le Concerto pour piano en la majeur KV 488 de Mozart et le Concerto pour piano n° 3 de Rachmaninov, le premier enregistré à la Semaine Mozart de Salzbourg en 2005, le second aux BBC Proms en 1995. Ces enregistrements d’archives historiques seront publiés avec le DVD du film documentaire de Nadia Zhdanova : A Conversation That Never Was, un portrait révélateur de Sokolov basé sur des entretiens avec les amis et collègues du pianiste et illustré avec des images inédites d’archives privées.

Crédits photographiques :
Alexandra Dovgan © Oscar Tursunov
Ensemble Jupiter, site web, capture d’écran à partir de la vidéo de l’enregistrement CD Vivaldi
Lea Desandre © C. Ledroit Perrin
Signum © Andrej Grilc
Alexej Gerassimez © Nikolaj Lund
Grigory Sokolov © Vico Chamla