Marc Pantillon, piano
Issu d’une famille de musiciens neuchâtelois, Marc Pantillon a grandi dans un milieu baigné de musique, et c’est tout naturellement qu’il aborde dès son plus jeune âge l’étude du piano sous la houlette de ses parents: il n’aura d’ailleurs pas d’autre professeur jusqu’à son diplôme d’enseignement, qu’il passe à l’âge de vingt ans.Titulaire d’une bourse Migros, il part à Vienne poursuivre ses études de piano chez Hans Petermandl à la Hochschule für Musik, y recevant la virtuosité en 1983.
Il a la chance de pouvoir ensuite se perfectionner auprès du grand pianiste Paul Badura-Skoda, qui s’intéresse à lui, le poussant à envisager sérieusement la carrière de soliste, dont le coup d’envoi sera en 1987 le Prix de Soliste de l’Association des Musiciens Suisses. Depuis lors, il se produit très fréquemment, aussi bien en récital que comme soliste avec orchestre, il est également un chambriste très demandé.
Marc Pantillon consacre beaucoup de son énergie à l’enseignement, à la Haute Ecole de Musique de Neuchâtel-Genève où il a depuis plus de 30 ans sa classe de piano, ainsi que comme responsable de la classe de master d’accompagnement à l’HEMU de Lausanne.
Sur le plan discographique, Marc Pantillon a souvent pris le parti d’enregistrer des compositeurs peu joués auxquels sa curiosité l’a amené à s’intéresser, tels que Stephen Heller, Ignaz Lachner (les six Trios), Julien-François Zbinden, Pavel Haas (avec le hautboïste Fabrice Ferez) ou Mel Bonis (l’intégrale pour flûte et piano avec sa fille Anne-Laure). Cela ne l’a pas empêché de graver de grands classiques qui lui tenaient à cœur, comme Bach, Mozart et Beethoven (Do Mineur, chez Gallo), ou plus récemment chez Claves: Beethoven (les sonates pour violoncelle et piano avec Sébastien Singer) et Brahms (les deux Sonates op. 120 avec l’altiste Ettore Causa, mais aussi les Ballades op. 10 et Klavierstücke op.117 et 119, CD récemment réédité).
Crédits photographiques :
© Josef Fischnaller Warner Classics